"Nil Satis Nisi Optimum"
Champions : U15: 1999, 2000, 2001, 2005, 2006, 2007, 2008, 2013, 2018 // U17: 2000, 2002, 2005, 2010, 2011, 2014, 2017 // U20: 2004, 2006, 2009, 2011, 2013, 2015, 2017, 2019 ...

U18A De l'avance mais...

 

Première de la double confrontation pour les quarts de finale U18 face à Dijon et première victoire consciencieuse pour les rouennais 4 buts à 1 au terme d'une rencontre où l'arbitrage aura tenu la vedette sifflant tantôt contre les uns, tantôt contre les autres donnant à la rencontre une tournure hachée.

 

Conscients des enjeux et de la nécessité de prendre une précieuse avance dès la première partie, les rouennais tentaient de prendre le taureau par les cornes d'entrée de jeu. A l'image de Brieuc Houeix qui dès les premières secondes testaient la mise sur orbite de Aloïs Franzino sur une charge « 38 tonnes », les Dragons impulsaient le rythme et se trouvaient récompensés avant la barrière des cinq minutes. Sur un engagement en zone défensive dijonnaise, Joran Reynaud remportait la mise en jeu pour la ligne bleue et le lancer d'Arthur Bichot. Si le lancer plein axe était dévié par un patin dijonnais, le palet trouvait refuge dans la crosse d'Hugo Dumont qui remettait dans le paquet au centre pour un Joran Reynaud opportuniste pour l'ouverture du score (1-0 à 04'08) Jusqu'alors plutôt discret, le trio zébré pointait le bout de ses rayures en sifflant à tout va de façon pointilleuse. Là un 2+2 pour Justin Addamo (14'33), ici un 5+20 bien sévère pour Simon Bourgin (17'41)

 

Un récital qui conduira les Dragons à débuter le deuxième tiers en double avantage numérique (20'00) Une parfaite situation pour les rouennais qu'ils parviendront à exploiter. Installée en zone défensive bourguignonne, l'unité spéciale jaune et noire faisait montre d'envie pour tenter de faire plier une deuxième fois Pierre Pawelek. Une longue séquence qui permettait à Julien Msumbu de temporiser derrière la cage en direction de Hugo Quignard, le palet revenant aussi sec dans la crosse de l'attaquant rouennais, ce dernier, sans pression, avait tout le loisir d'ajuster un lancer dans un angle fermé qui trouvera un trou de souris pour le 2-0 (21'36) Si le zèbre aux bandes rouges s'était montré sévère sur l'expulsion du dijonnais, rapidement sa conscience le titillera et fera en sorte de compenser largement. Entre la 25ème minute et la 40ème, Rouen trouvait le moyen de récolter 14 minutes de pénalités avec un total saisissant de 11 minutes et 9 secondes en infériorité sur la deuxième période. Difficile dans ce contexte d'imposer son jeu et pourtant dans les dernières secondes de la période, depuis la zone défensive rouennaise, Julien Msumbu remontait toute la glace pour solder les comptes avec le portier pour le 3-0 (39'51)

 

Avant la rencontre dans le vestiaire jaune et noir, une marge de quatre buts à la sirène finale était l'objectif fixé pour aborder sereinement la rencontre du lendemain. Le fameux « 4-0 », les rouennais le tiendront le temps de quelques minutes en fin de rencontre. Après une nouvelle litanie de prisons plus ou moins farfelues, les Dragons se chargeront de prendre le quatrième filet une nouvelle fois en infériorité numérique. Après une première tentative infructueuse, Justin Addamo sur la même séquence, plein d'astuce, chaparde le palet à une défense dijonnaise incapable de se sortir de sa zone défensive. A la réception de la passe plein axe, Hugo Quignard avait tout le loisir de déjouer la vigilance du portier bourguignon (4-0 à 55'43) Partition presque dénuée de fausses notes pour les Dragons au moins jusqu'à neuf secondes de la sirène finale où sur une énième infériorité numérique, les rouennais finissaient par plier sous la houlette de Jonathan Estienne au rebond sur un lancer d'Aloïs Franzino (4-1 à 59'51) Un but crucial pour les Ducs qui leur permet d'être toujours vivants dans cette série avant la rencontre de dimanche décisive pour la qualification.



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